Plaidoyer pour l’accroissement de la visibilité et du financement de l’éducation non formelle

Les pesanteurs sociales culturelles, l’insuffisance des infrastructures d’accès à l’éducation, la persistance de normes et pratiques sociales en défaveur de l’école sont entre autres des raisons de non scolarisation des enfants.

A ce titre, les responsables de l’éducation non formelle se sont réunis en consortium en vue de créer un partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle au niveau national et interpays. il s’agit entre autres de l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) au Burkina Faso, le groupe de recherche et d’action pour le développement au Niger, l’association d’appui aux populations rurales au Mali et l’amicale université populaire au Tchad.

Pour une meilleure appropriation du projet, l’APENF a initié un atelier avec les acteurs actifs de l’éducation non formelle, et cela, en vue de leur partager la vision du projet et les amener à y adhérer pour une coalition en faveur de l’éducation non formelle au Burkina Faso.

"Mener des plaidoyers pour la visibilité, la crédibilité et l’accroissement des ressources de l’ENF "

Abdoulaye Yonaba, secrétaire exécutif de l’APENF, a laissé entendre que l’objectif principal de la rencontre était de mobiliser les acteurs de la société civile œuvrant dans le sous-secteur de l’Education non formelle (ENF). Cela pour une synergie d’actions afin de constituer une force d’influence et de changement positif dans le repositionnement de ce sous-secteur comme une stratégie de développement.

« Nous avons tenu à rassembler tous les acteurs actifs en ENF pour partager l’esprit du projet, les actions du projet. Et les amener à adhérer pour qu’ensemble nous créons une coalition nationale en faveur de l’éducation non formelle au niveau du Burkina Faso afin de mener des plaidoyers pour la visibilité, la crédibilité et l’accroissement des ressources de l’ENF », a-t-il lancé.

Pour une efficacité et une efficience des résultats attendus, le secrétaire exécutif de l’APENF a soutenu qu’il a été à la charge des participants, de vulgariser la stratégie d’action du projet pour la période des trois ans à venir ; de partager la théorie de changement proposée et faire adhérer les partenaires à la mission du projet ; de présenter des activités planifiées dans le cadre du projet et recueillir leurs suggestions et propositions.

A l’issue des trois jours de la rencontre, Abdoulaye Yonaba a rassuré quant à la prise de résolution pour la mise en place d’une coalition nationale. En effet, il s’agira de plaider la cause de l’éducation non formelle afin de relever les différents défis et accroitre les financements.

Officiellement l’APENF est le chef de file de la coalition avec 12 membres de la société civile et 11 structures étatiques alliées. On a travaillé également à mobiliser l’Etat au niveau des structures centrales, les structures déconcentrées au niveau des régions qui sont maintenant des alliés de la coalition », a martelé Abdoulaye Yonaba.

Un des participants de l’atelier, Victor Ouédraogo, président de PAMOJA Burkina membre de la société civile militant dans l’éducation non formelle a remercié l’APENF pour les avoir joints à l’atelier.

Pour lui, avec l’APENF, ils partagent les mêmes aspirations et surtout les mêmes défis à relever. A cet effet il a jugé être dans l’obligation d’accompagner l’APENF pour l’atteinte des objectifs visés par les acteurs de l’éducation non formelle.

Aminata Catherine SANOU
Burkina 24